Délicat, parce qu'il est difficile pour le professionnel de garder son objectivité, le recul nécessaire lorsqu'il atteint le seuil de la douleur physique et psychique de l'individu a l'aube de son départ. (Décès)

La conscience le plus souvent apeurée du patient, sa rationalité n'ayant plus d'attache. Etre connecté dans ces moments au patient et en même temps à la personne qui reste, qui veut savoir, qui interroge, "inquiète, triste, en colère de ce départ, angoissée dans cette forme d'abandon qu'elle ressent."

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Cette environnement est énergivore; les ressentis puissants peuvent en être troubles, et troublants.

J'entends par là que mon rôle auprès de vous est de vous informer, de vous permettre d'avoir une conscience plus large, globale de la situation.

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Je perçois le chemin qu'empruntera une personne, je reçois les émotions que vous éprouvez.

Je m'emploie pour chacun d'entre vous, avec la même énergie, la même empathie, toujours dans la même direction, franchise et précision !

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ET POURTANT, tout aussi frustrant que cela paraisse pour moi, comme pour vous, les questions qui touchent à la maladie et au décès sont souvent à traiter avec la plus grande prudence et respect.

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J'ai par expérience à travers les années remarqué qu'il est pris souvent en compte, le besoin du consultant et pas forcément le déroulement réel de la situations.

C'est à dire que l'on peut communiquer au professionnel des messages sur la suite de la maladie, voire le départ vers un ailleurs; qui ne seront pas forcement les plus justes, surtout concernant les délais; mais d'avantage pour l'équilibre mental de ce que le consultant/patient à besoin, dans ce moment-là, ce qu'il doit ou peut entendre, ce qui peut l'aider, le rassurer, pour affronter ce passage, pour affronter la perte.

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Il arrive pour le bien-être de la personne qui reste, ( pour profiter d'une certaine façon des derniers moments) que la "porte" reste fermée, que ce ne soit qu'un couloir d'illusions qui m'apparaisse.

Il arrive que la connaissance de l'avenir d'un être cher malade, ne doit pas être divulguée, probablement parce qu'il doit être considéré que la diffusion de cette information puisse faire plus de dégâts pour le consultant/patient qui reste, ou le mettrait en difficulté et ne ferait peut-être que gâcher des derniers moments si précieux avec l'autre.

Cela pourrait nuire à son propre processus de laisser l'autre partir.

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Par expérience ces demandes d'informations sur la maladie ou le décès me viennent de temps à autre, soit en reflet; (miroir) c'est à dire au vu de ce que le consultant en face de moi a réellement besoin d'entendre, et pas toujours sur la réalité de la situation.

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Sachez que cela n'est pas une généralité.

Pour certains d'entre vous, les réponses sont visibles, réelles et plus que détaillées et précises.

Seulement pour d'autres, ce processus de protection se met en place.

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Des questions des plus terre à terre, aux questions essentielles, j'ai appris qu'aucune information sur l'avenir ne vous est donnée sans qu'il y ait une bonne raison.

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